Afrikadi Aide au sinistrés des déluges à Burkina Faso
Début septembre 2009, lors de la mousson, un déluge s’est abattu sur
Ouagadougou capitale du Burkina Faso causant beaucoup de dégats
matériel, et par conséquence de sans-abri. Adama Pacode, notre contact
AeM sur place, nous a personnellement informé de l’ampleur du sinistre.
Artistes en Mouvement à réagi immédiatement en expédiant une tente
militaire de 35 m2 pour 200kg par le biais de DHL pour parer à
l’urgence des plus défavorisés.
Le groupe Afrikadi s'est produit gracieusement le 21 Octobre pour nous
permettre de collecter de l'argent pour assister des Burkinabés
sinistrés. Merci à Carole notre conteuse Camerounaise qui n’a pas
laissé sa part au lion, et merci à Kim et ses gymnastes du Fémina sport
qui se sont fondues à merveille dans le mouvement d’une soirée AeM,
mélange de genre et de style
Evidemment sans vous rien n’est possible, alors nous nous permettons,
malgré le souhait de leur discrétion, de remercier vivement Clément
Turchini Directeur DHL de la région PACA qui affrète gracieusement 250
kg de matériel en direction de Ouagadougou. Robert Vecchierini et toute
son équipe qui met gracieusement à notre disposition le Théâtre de
Variétés à Monaco.
Merci encore pour votre présence à nos côtés.
Réportage d'un journal de Burkina Faso
Ouagadougou voulait la pluie et elle
en a eu plein, ce mardi 1er septembre. 263,3 mm de pluie sur la
capitale burkinabè, c’est du jamais vu! On connaissait par contre des
dégâts provoqués par les inondations dans les quartiers périphériques
appelés communément «non-lotis». Mais force est de reconnaître que
c’est la première fois que même le mur de l’hôpital national Yalgado
Ouédraogo a cédé sous la pression des eaux qui ont débordé des barrages
n°2 et 3. Plusieurs ponts qui relient les différents quartiers de la
ville sont hors d’usage. Preuve que la puissance des eaux qui se sont
abattues sur Ouagadougou était si forte que rien n’a pu lui résister.
Après le déluge qui s’est abattu sur Ouagadougou le 1er septembre
dernier et les inondations qu’il a causées, il faut maintenant
s’occuper des victimes et faire face à d’autres difficultés dont leur
prise en charge. Accueillis dans des écoles, lycées et autres lieux de
culte, ces sinistrés ont tout perdu, maisons, argent, meubles,
vêtements… Désormais, ils n’ont qu’un seul espoir, les aides de l’Etat
ou de toute bonne volonté. Tous ont donc les yeux tournés et les mains
tendues vers le gouvernement burkinabè.
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